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Plus connu sous son nom d’artiste Djam’s, Djamel est un algérien d’origine kabyle.
Depuis son jeune âge, ses parents, musulmans pratiquants,
l’ont initié à la religion islamique.

Son Enfance

Il lisait le Coran pour faire plaisir à mon père. Il croyait en la religion musulmane, c’était, pour lui, la religion par excellence, elle représente son enfance.

A cette époque, il ne le connaissait pas Jésus. Son nom, évoquait pour lui l’église catholique du quartier. Il se souvient qu’entre jeunes musulmans, ils se disaient qu’il ne fallait pas entrer dans une église parce que, pensaient-ils, ça porte malheur.

DU DRAME À LA RÉVOLTE

A l’âge 12 ans, sa mère décède subitement d’un arrêt cardiaque. Un an plus tard, la mort frappe de nouveau son père d’un cancer. Pour Djams, ils sont partis trop tôt.
En un an, sa vie est bouleversée. Le voici orphelin, il est « révolté après ce dieu inaccessible », témoigne-t-il avec une grande émotion. Plongé dans le doute et la colère après ce drame, Djamel Dahmani est expédié en Algérie par une sœur indélicate qui empoche une prime pour son retour au pays.
Ce pays : l’Algérie, il ne le connaît pas du tout, même si ses racines sont là-bas.
Ces temps sont difficiles pour lui. En France, on l’appelle l’étranger et en Algérie on l’appelle l’immigré, « on ne veut pas de toi chez nous ». Une crise identitaire s’en suit.

Le jeune Djamel est brisé. C’est alors qu’il se décide à crier au Dieu des cieux avec un espoir : retourner en France le plus vite possible. Au-delà de ses attentes, sa prière est exaucée. Quelques semaines plus tard, il reçoit une autorisation spéciale d’un juge français.
Le retour en France, seul pays qu’il connaît, ne le mène pas vers un avenir tout rose. Il raconte :
« Je suis devenu un délinquant aux yeux de la police », seule autorité connue de lui.

UNE VOIX INCESSANTE : «JÉSUS T’AIME» …

A l’âge de 17 ans, au coeur de sa vie tourmentée, il rencontre sa nièce pendant la période de Noël. A cette époque, celle-ci travaille à l’Armée du Salut. Elle lui parle des évangiles et de sa rencontre avec Jésus et lui annonce qu’il devrait en faire autant pour mettre sa vie en ordre devant Dieu et les hommes. Elle lui rajoute que ce Jésus l’aime au point qu’il est mort pour lui. Le coeur révolté et aveuglé, Djamel lui répond : « Ton Jésus, pour l’instant, est cloué sur la croix à l’Église Saint Martin et si un jour il en descend, tu pourras m’inviter à boire un café ».


Sur ces paroles, il rentre chez lui. Le soir, à l’heure de se coucher, il ne trouve pas le sommeil face à cette situation. Convaincu que sa nièce l’a ensorcelé avec son histoire de Jésus, il décide de réciter les prières du Coran. Plus il veut briser ce sort par ses incantations répétées, plus une voix se fait entendre en lui « Jésus t’aime ».


Le lendemain matin, il s’empresse de retrouver sa nièce. Lorsqu’il la trouve, il lui supplie : « Je te donne tout l’argent que tu veux, mais enlève le sort que tu m’as jeté ». Celle-ci, lui répond avec un large sourire : « Aucun sort ne t’a été jeté, j’ai simplement prié pour que le Seigneur Jésus touche ton coeur. Dieu te fait une grâce », sur ces mots, elle lui offre un Évangile.

IL MET UN TERME À Son Ancienne Vie

Cet Évangile, Djamel le lit avec sincérité. Il se souvient du passé et se dit : « Pour la première fois depuis longtemps les larmes ont de nouveau coulé de mes yeux ». En effet depuis la mort de ses parents, il n’avait pas pleuré. « Jésus a brisé ma haine en un instant, il a transformé radicalement l’état de mon coeur ».


Rapidement, la peur s’empare de lui, « que dirait-t-on si l’on apprenait ma conversion ? » N’était-il pas en train de trahir l’Islam, « la plus grande des religions » ? Ces questions l’ont angoissé, avant d’être finalement balayées par la paix de Dieu.


Les premiers mois de sa vie chrétienne ne sont pas faciles. Sa famille manifeste beaucoup de mécontentement devant sa conversion, de plus il est confronté à ses anciens amis peu fréquentables.


Un jour, prenant son courage à deux mains, il se rend chez ses ex-collègues trafiquants. Il leur dit qu’il met un terme à ses trafics pour suivre Jésus et se mettre en règle devant Dieu car il a découvert un trésor. En l’écoutant, ceux-ci sont interpelés par le mot « Trésor ». Ses potes voulaient le suivre pour le trésor. Après leur avoir raconté que se trésor était Jésus, qu’on ne pouvait ni le prendre ni le voler mais seulement l’accepter, ils l’ont pris pour un fou et illuminé.

« TON JÉSUS EST VRAIMENT TRÈS PUISSANT »

Les années passent, Djamel continue de rayonner avec sa foi nouvelle. C’était comme un « nouveau soleil » qui s’était levé dans sa vie.

Un jour, alors qu’il ne cessait de témoigner autour de lui, un de ses frères est venu le visiter en lui demandant : « Si ton Jésus est vraiment le Fils de Dieu, peut-il faire des miracles ? » Avec une foi d’enfant, il lui a répondu « ce soir, tu peux lui demander ce que tu veux, si c’est dans sa volonté, il le fera, mais sois sincère ».

Son frère est rentré chez lui et s’est mis à prier Jésus. Dans sa prière, il lui dit : « Jésus, si tu es le fils de Dieu, éclaire ma chambre comme le soleil éclaire la terre ».

Le lendemain, son frère est venu lui raconter ce qui avait vécu. « J’ai prié ton Jésus en lui demandant d’illuminer ma chambre et il l’a fait. Toute la nuit, une lumière éclatante a illuminé ma chambre. Cette lumière n’était pas comme celle du soleil ou de la lune, c’était une lumière pure… Ton Jésus est vraiment très puissant, c’est incroyable ! »

VISITE DE L’ENFER

Poussé par la curiosité, un autre de ses frères vient le voir et lui demande la prière. Pendant que Djamel prie, son frère tombe par terre, raide mort. Il reçoit une vision de l’enfer. Djamel se souvient : « Je pensais vraiment qu’il était mort, mais gloire soit rendu à Dieu, quelques instants plus tard, il s’est réveillé ! ».

Dans ce ravissement, son frère a été conduit dans un endroit où des foules innombrables imploraient la grâce de Dieu. Cela ressemblait à un gouffre, les gens avaient tantôt très froid et tantôt très chaud. C’était un endroit terrible, ces gens lui disaient « donne ta vie à Jésus si tu ne veux pas nous rejoindre ! »

Son frère a été ravi en enfer afin qu’il comprenne l’urgence et l’importance de donner sa vie au Seigneur. Djamel contemple à travers cette expérience la puissance de ce Dieu révélée par Jésus. Maintenant, il reconnaît que Jésus n’est vraiment pas comparable à ce dieu inaccessible que proclame l’Islam.

« Jésus fait des miracles, des prodiges et il communique sa joie, sa paix… Il est rempli de bonté, de patience, de douceur… Il est la vérité, de plus il est accessible », raconte-t-il avec entrain. Sa vie est totalement transformée en comparaison avec son enfance terne et douloureuse.

Cette joie qu’il connaît depuis sa conversion ne s’est jamais tarie. Le Seigneur continue son œuvre en lui. Dans les épreuves comme dans les victoires. Depuis, il ne cesse de témoigner ce que le Seigneur fait pour lui, son épouse, ses enfants et ses amis. Ceux qui écoutent son témoignage sont captivés par ses récits remplis d’humour et d’anecdotes qui vous donnent envie de vous tourner vers ce Dieu révélé par Jésus.